Effectivement ça fait un bout qu'on existe mais l'industrie du tourisme et les municipalités ne savent que trop faire de nous. Des bougons, des cheaps, des marginaux ou une mode qui va passer. L'été dernier a démontré que le vanlife est loin d'être une mode passagère. Bien que la majorité des adeptes sont des gens respectueux, chaque groupe a son lot d'épais comme ont a pu voir.
L'explosion de tourisme autonome de la dernière saison, poussée par la situation pandémique, a pris beaucoup d'endroits avec les culottes à terre. D'autres ont été plus vite sur le piton mais c'était quand même pas évident pour eux non plus.
La semaine dernière j'ai été invité à une télé-conférence avec le CIRADD sur le sujet de la vanlife avec 3 autres intervenants du milieu. Le CIRADD est un centre de recherche en ďéveloppement durable relié au CEGEP de la Gaspésie et des Îles. Les municipalités de la région ont demandé au CIRADD d'étudier la question du vanlife afin d'être mieux préparées pour la saison prochaine et de trouver de possible piste de solution.
La première rencontre fut notamment une séance d'éducation pour le CIRADD afin de définir c'est quoi exactement le vanlife. Une belle surprise pour moi. Je m'attendais plus à une discussion sur le boondocking qui est également pratiqué de ces temps-ci par le club des génératrices et des bungalows sur roues genre fifth wheel et compagnie. Pas du tout. La discussion visait expressement la vanlife.
Le CIRADD ne s'est pas limité à vouloir comprendre la vanlife. Des questions furent également posées sur nos préoccupations, besoins et enjeux. Il y avait quelques opinions divergentes autour de la table, une idée de s'enregistrer comme nomade au niveau provincial ne me plait pas du tout, mais un brainstorming c'est jamais mauvais et ça n'engage à rien. Une excellente expérience très constructive au bout du compte et je suis confiant de ne pas avoir perdu mon temps.
La prochaine étape selon le CIRADD sera une télé-conférence avec des intervenants du monde municipal de la région. Enfin des discussions honnêtes et direct seront possibles avec ceux et celles qui prennent les décisions. Si vous avez des bonnes idées avant que ça arrive, gênez-vous pas pour les partager avec moi.
On se reparle.
Gerry :)
vraiment une belle opportunité de se faire connaitre , et de les renseigner sur ce mode de vie ....je ne doute point de ta capacité de communiquer les informations pertinentes ,merci !
ReplyDeleteIl me semble qu'un enregistrement comme nomade serait une bonne idée pour permettre aux sans domicile de ne pas se faire expulser de place interdite par caprice d'un village. Le fameux panneau: pas de (Wesfalia).
ReplyDeleteBelle nouvelle ça !
ReplyDeleteMerci Gerry pour cette implication.
Il est a leur avantage de travailler là-dessus et se préparer pour la prochaine saison. Selon-moi ça prendra encore des ajustements après celle-ci, mais en mode pro-actif, c'est toujours pour le mieux et constructif.
Merci 🙏
Ps. Si besoin d'aide ou quoi que ce soit, te gênes pas.
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DeleteBonjour Gerry,
DeleteJe suis en désaccord avec cette idée d'enregistrement ou permis de nomade.
Ce qui est arrivé sur les plages de la Gaspésie ne relève pas du nomadisme mais du civisme. Tu en as ou tu n'en as pas.
Je suis en désaccord avec cette idée parce que le nomadisme est un mode de vie, une façon de vivre. Il y a le mode de vie sédentaire qui est beaucoup plus populaire. Est-ce qu'il y a une proposition de les enregistrer eux aussi?
Bonjour Gerry,
ReplyDeleteVoici quelques suggestions :
- En France, ils ont un guide "France Passion". C'est leur 28ème édition. Il est écrit : "Avec plus de 2 050 destinations, partez avec votre Guide 2020 à la rencontre d'agriculteurs, vignerons et artisans amis des camping-caristes!"
Cela pourrait être une bonne idée pour le Québec.
- Les campings pourraient offrir des "haltes dodo" de 21hres à 6hres pour $10.
- Au Canada, il y a des terres de la couronne qu'on appelle terres publiques au Québec. Nous pouvons y camper gratuitement. Contrairement aux autres provinces, au Québec il n'y a aucune transparence quant aux lieux où se trouvent ces terres. En Ontario, par exemple, il y a un Atlas des terres de la couronne de leur province. Pourquoi pas au Québec?
- Les gouvernements provinciaux et fédéraux pourrait prendre soin de leurs haltes sur les grands axes routiers.
- Divers chemins forestiers mènent à des infrastructures gouvernementales et les entrées de ces chemins sont cadenassées. Autour de ces entrées barrées, il pourrait y avoir quelques places de stationnement avec autorisation d'y dormir une nuit ou deux.
- Toutes les municipalités petites ou grandes pourraient offrir quelques places gratuites de stationnement avec recharge (payantes) pour véhicules électriques, stations d'eau et de vidanges d'eaux grises, tables à piquenique, toilettes sèches, poubelles et autorisation d'y passer la nuit. Ceux qui veulent y séjourner plus longtemps ou qui veulent plus de services iraient dans un camping.
- Les commerçants pourraient offrir leur stationnement pour la nuit soit en dehors des heures d'ouverture.
Salut Gerry. Tu sera sûrement très bien représenter le vanlife. Encore bravo pour ton blog. Bonne route.
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